Famille : Falconia Date d'inscription : 23/04/2012 Histoire et Géographie Magique
Sujet: Présentation de Eva-Louise Verney Lun 23 Avr - 15:54
Verney && Eva-Louise
FEAT SOPHIE TURNER
NOM
Verney
PRÉNOM(S)
Eva-Louise
DATE DE NAISSANCE
13/10/04
LIEU DE NAISSANCE
Versailles, France
ÂGE
13 ans
NATIONALITÉ
Française
ASCENDANCE
NÉ(E) MOLDU(E)
STATUT
CÉLIBATAIRE
FAMILLE
FALCONIA
ANNÉE D’ÉTUDE
Troisième
EMPLOI
nBAGUETTE EN BOIS DE Amandier CONTENANT UN(E) Nerf de Dragon,MESURANT 29,5 cm PLUTÔT Epaisse et Rigide
RACONTE MOI UNE HISTOIRE
"Louève oua na.", répétait doucement Claire-Anne en lui frottant le dos. Plusieurs passagers du RER les regardaient, certains en fronçant les sourcils, d'autres, comme cette famille d'Américains blonds, avec une sorte de fascination remplie de fausse compassion. Louève n'aurait su dire si c'était à cause de la langue étrange qu'employait sa soeur jumelle, une langue dont elles se servaient lorsqu'elles étaient toutes petites pour communiquer sans que les adultes ne les comprennent, ou si c'était parce ses sanglots ne cessaient de redoubler depuis qu'elles étaient montées dans le wagon. "Louève oua na, Louève eumphé dar. Louève spétel." Eva haussa les épaules et articula finalement. "Arrête de parler jumelles, on n'a plus quatre ans!", s'exclama-t-elle avec colère. "Spétel, spétel", elle répéta "J'ai jamais demandé à avoir 'spétel'. Je voulais juste une vie normale." Claire-Anne sourit. "Ca, c'est pas vrai.", répondit-elle, cette fois en français courant. "Tu as toujours voulu être la meilleure." "Et c'est ce que j'étais jusqu'à ce que j'entre dans cette école de ma... spétel.", se reprit-elle en lançant un coup d'oeil aux passagers, qui écoutaient leur conversation sans aucune gêne. Ca non plus, ça n'était pas vrai. Ce n'était pas un hasard si le mot "spétel" faisait partie de leur langage d'enfance. Il s'y était incorporé dès que, vers deux ans et demi, toutes les Barbies que possédaient les filles avaient magiquement changé leur couleur de cheveux, pour s'harmoniser au roux que les filles arboraient, après qu'Eva-Louise ait souhaité à voix haute avoir une poupée qui lui ressemblerait. D'autres événements similaires étaient arrivés par la suite autour de la petite fille, qui avaient tous été résumés par le mot "spétel", à la fois nom et adjectif. "How many stations Dad?", demanda l'un des Américains blonds. Le père regarda son plan. Il lui fallut quelques minutes pour se situer, mais il finit par dire "four". Comme si quatre stations ne couvraient aucune distance, les trois enfants collèrent leur nez à la fenêtre dans l'espoir d'apercevoir le château qu'ils allaient de toute évidence visiter. Dans le RER qu'elles prenaient pour rentrer chez leurs parents, c'était toujours comme ça. C'était les vacances de Pâques, et les filles avaient été autorisées à passer le concours d'entrée de l'une des meilleurs écoles de danse privées de Paris. Depuis qu'elles étaient toutes petites, elles voulaient être ballerines. Elles collectionnaient les posters de célèbres rats de l'opéra sur les murs de leur chambre. Elles avaient des albums dans lesquels elles gardaient les billets d'entrée pour les ballets qu'elles étaient allé voir, et avaient des étagères pleines de DVDs, de Cendrillon au Lac des Cygnes and passant par Casse-Noisette, dans de nombreuses versions différentes. La danse avait toujours occupé beaucoup de temps dans leur emploi du temps, au moins trois fois par semaine après les cours, et Louève avait toujours été un tout petit peu plus brillante que sa soeur... Jusqu'à ses onze ans. A onze ans, elle avait reçu une lettre lui disant qu'elle avait été acceptée à l'Académie Française de Magie, l'école de Beauxbâtons. Son père s'était montré un peu suspicieux, mais sa mère avait dit que quand on avait un don, il fallait l'exploiter. Elle avait eu beau protesté qu'elle avait un don pour le ballet aussi, ça n'avait rien à voir avec la possibilité d'agiter une baguette et de faire des étincelles, et donc elle n'avait pas pu y échapper. Elle avait pleuré beaucoup, cette première année, la première fois qu'elle avait été séparée de sa soeur pour plusieurs semaines d'affilée. Il n'y avait pas de cours de danse, dans l'Académie de Magie. Elle s'était entraînée autant qu'elle le pouvait, seule dans son dortoir, les week-ends, et elle pensait avoir gardé un certain niveau, mais elle avait tort. Aujourd'hui, pendant l'audition, sa soeur avait brillé et avait été acceptée d'office. Elle avait suscité de durs commentaires de la part des évaluateurs, qui n'étaient pas là pour perdre leur temps avec des amateurs, lui avaient-ils dit. C'était sa seule chance. Sa mère avait accepté de la retirer de Beauxbâtons si elle passait cette audition, et elle avait tout raté. Maintenant, elle devrait y retourner jusqu'à la fin de sa scolarité sorcière. "Je ne veux pas y retourner!", elle marmonna alors que le RER arrivait à la bonne gare et qu'elles descendirent toutes le deux. "Je te jure, je hais les cours de Défense et puis, pour les élèves, de Trucpouetpouet, de Machindulac", elle se plaignit. Sa soeur pouffa. "C'est vrai que ça doit drôlement te changer de Versailles.", ironisa-t-elle. Dans leur école élémentaire, les "de" avaient afflué. Et puis, ce n'était pas comme si elles-mêmes différaient beaucoup du lot. Un père jamais là, toujours en voyage d'affaires. Une maison immense avec "le calme de la campagne et tous les avantages de Paris". Une mère-au-foyer sous anti-dépresseurs. Après que sa psy lui ait conseillé de s'adonner à quelque chose pour occuper ses journées, elle avait ouvert une boutique de bijoux fantaisie sur Internet. Les filles l'avaient aidée à tout mettre en place. C'était sa seule occupation, et elle s'en plaignait suffisamment. Tous les paquets qu'elle avait à faire, ce n'était pas une partie de plaisir. Louève ne pensait pas aux bijoux fantaisie, cependant. Elle pensait aux tutus, au théâtre, à sa soeur qui allait devenir une grande ballerine, et elle, qui n'avait d'avenir que dans un monde de baguettes magiques qui n'avait ni ordinateurs, ni lecteurs DVD. Sérieusement, ils se croyaient tellement avancés et supérieurs, mais qu'est-ce qu'une civilisation sans film! "Claire-Anne Louève tassima na.", elle lâcha tristement sur le chemin du retour. 'Na' était le signe de négation, 'ne pas' ou 'ne plus' et 'tassima' était un mot qu'elles utilisaient autrefois pour se décrire. Il voulait dire 'jumelles', mais il voulait dire aussi beaucoup plus, c'était une similarité extrême, en personnalité, physique, goûts, actions... C'était un mot qui décrivait leur façon de n'être qu'un seul être dans deux corps différents. Sa soeur lui attrapa la main et la pressa fermement, mais elle savait pourtant qu'elle avait raison.
CREUSONS UN PEU
Eva n'a peut-être pas de 'de' devant son nom, mais elle a été élevée dans l'une des meilleures banlieues de Paris par une famille aisée, et cela se voit. Elle parle un français qui penche vers le côté soutenu (quoiqu'il reste courant en général), elle jure extrêmement rarement, et ses passions tournent autour de la culture plus qu'autre chose. Les jumelles sont les enfants d'une famille d'intellectuels de gauche tout ce qu'il y a de plus banale. Louève a bien sûr une passion pour la danse classique, mais elle aime aussi beaucoup le dessin et la peinture. D'ailleurs, elle se demande s'il serait difficile d'apprendre à peindre des portraits mouvants, comme il y en a au château. Elle n'a jamais vraiment pensé à une vraie profession pour l'avenir, quelque chose de sûr qui lui fournirait de quoi vivre, puisqu'elle a toujours imaginé qu'elle se marierait avec un homme qui s'occuperait de nourrir la famille, pendant qu'elle aurait ses propres occupations.C'est une jeune fille déterminée et qui travaille très dur en général, dans tout ce qu'elle entreprend. Elle est assez jeune et naïve, cependant, et elle est extrêmement romantique et tombe 'amoureuse' facilement, même si elle n'a jamais eu de 'petit ami'.
De taille moyenne et de stature moyenne, elle a la silhouette d'une jeune fille dont la poitrine et les formes commencent à se développer, sans exagération. Elle a de beaux yeux bleus en amande et de longs cheveux roux, naturels. Elle aime se faire des chignons serrés, comme une danseuse, mais elle les laisse aussi libres assez souvent, surtout depuis qu'elle a raté cette audition (voir l'histoire) et qu'elle n'a donc plus d'espoir de faire du ballet. Elle affectionne particulièrement les robes de sorcière qui ressemblent à des tenues du Moyen-Age, et s'il y a bien une chose pour laquelle elle est fière d'appartenir à cette communauté, c'est bien à cause des toilettes et des coiffures, justement, qui se différencient tellement des habitudes moldues. De plus, le bleu étant la couleur qui mette le plus ses yeux en valeur, elle a toujours été heureuse d'être à Faulconia.
ET EN VRAI T‘ES QUOI?
T‘es pas un robot!
PSEUDO
Eva-Louise Verney
ES TOI TU ES?
Siff, 23 ans
TU VIENDRAS SOUVENT?
Pendant l'été, oui.
DOUBLE COMPTE
UNIQUEMENT SUR AUTORISATION DE LA DIRECTION
AS TU LU LE REGLEMENT?
VALIDE BY MELU
PARRAIN
QUELQUE CHOSE A AJOUTER?
Je ne savais pas où le mettre, mais j'aimerais qu'elle suive le programme ECAM avec option Métamorphose.
Mélusine Calaelen
Famille : Adulte Date d'inscription : 03/08/2011 Métamorphose