Léo arriva enfin en cours, encore excité de faire son premier cours préféré de l'année. Eh oui, la métamorphose sa manque pendant les mois de vacances bien mériter. Un livre vola en direction de Léo et manqua de le percuté en plein front. Il fit comme le reste de la salle et feuilleta son livre de cours en y découvrant plein de chose intéressante comme comment transformer une chouette en hiboux où comment changer un lézard en iguane . En peu de temps tout le monde fut installer et Mélusine Calaelen entra dans la classe avec une nouvelle coupe de cheveux , une nouvelle robe plus resplendissante que jamais, un nouveaux maquillage , tous les garçon de la classe restèrent bouche bée sauf Léo qui ne se souciait point de l'aspect physique :

__ Bon voila les règles de mon cour. Annonçât-elle d'un ton radieux.

Mélusine commença a écrire une liste de chose à respecter , puis elle enchaina.

__Maintenant plume a la main cahier grand ouvert écrivez en même temps que moi dit elle d'une voie de nymphe des bois .

Notre cher professeur commença son premier sujet en douceur et en beauté

[Edit Mélu: Ton post est très flatteur et très gentil. Seulement je viens de passer 10 minutes à le corriger. Je te demanderais juste de faire attention au fautes. Et s'il te plait, la prochaine fois, évite de me faire jouer. Courage Léo!]

Ce n'était pas volontaire. Juste plus fort que moi. Troisième année, premier cours, et premier retard. Certain n'allait pas être content... Et encore, mon retard était de seulement quelques minutes.
De l'autre côté du couloir, j'avais vue la porte se fermer.

J'étais donc devant la porte. Je frappai tranquillement, et entrai en jetant un regard autour de moi.Visiblement, la professeur n'avait pas encore parlé.

- B'jour, m'excusais-je, désolé du retard.

La politesse n'avait jamais été mon fort, et encore, j'avais fait une super effort pour dire à la fois "bonjour" et "désolé" dans la même phrase.
Sans attendre une réponse, je m'assis devant une table vers le fond de la classe.

- Bonjour et bienvenue à ce premier cours de métamorphose. Je serais votre professeur pour cette matière. Je me présente, MélusineCalaelen.

Avec un léger soupire, je m'affala contre ma chaise, en attente d'une partie interessante du cours. Dans la classe, je peu voir quelques élèves plus jeunes que moi. Je ne les connaissait pas, ou que de vue. Un, par exemple, que j'avais croisé à plusieurs reprise mélangé avec les autres Loupocan. Mais rien de plus.

- Pour ce premier cours, vous avez reçu un manuel spécial, que je récupèrerais à la fin du cours. Pour commencer, voilà une question qui concerne toute les années. Il s'agit d'un rappel pour certain. Citez moi les différentes formes de métamorphose.

Question auquel je pouvais répondre, si je me donnais la peine de lever la main. Ce que je fis. Mon bras se leva bien haut pour qu'elle puisse le voir.

- Très bien Qiao. Nous t'écoutons.

Je fis un léger sourire, et tout en abaissant mon bras, je dis:

- La métamorphose se divise en trois types différents: Il y a la métamorphose Inerte à Inerte, la métamorphose vivante à vivante, et la métamorphose Vivante à inerte et inversement. La métamorphose vivante à vivante comprend les animagus et les métamorphomages.

He oui ! Je pouvais par fois répondre intelligemment à des questions portant sur un cours. Généralement, j'étais le premier à m'affaler au fond de la salle et a attendre la fin du cours, généralement, pas très sagement. Certain me regardèrent étonné, mais je les ignorai et restai affalé, me balançant sur ma chaise, à attendre une réponse du professeur. Pour une fois au moins dans l'année, je donnerais des points à ma maison, et encore mieux, je serais pour la première fois de ma vie, le premier à donné des points.

* enfin, j'espère ! *

[pas très inspiré, désolé pour le RP pas super]

Jules était bien évidemment arrivé en avance pour son premier cours. Ce matin là il était très excité et n'avais pas mangé grand chose au petit-déjeuner. Tout ce qu'il voyait depuis son arrivée était bien au-dessus de ses attentes, bien que sa mère lui ait raconté beaucoup d'histoire au sujet du monde des sorciers. Il était issu d'un milieu de sang-mêlé, donc nombreuses formes de magie était pour lui inconnues.

Le cours avait commencé depuis peu, Jules était toujours émerveillé par ce petit livre dont les ailes de plumes blanches lui chatouillait les narines. Sa mère ne lui avait pas tant parlé des cours de métamorphose, en effet Jules ne savait répondre à aucune question.

*Ca commence bien ! J'espère que les cours d'Herbologie remonteront ma moyenne*

En attendant Jules prenait de nombreuses notes sur son parchemin, il hésitait encore à ouvrir son livre de peur que celui-ci effrayé ne s'envole comme un moineau sans défense. Lorsqu'une nouvelle question de la professeur fut posée à la classe et à laquelle il n'avait toujours pas de réponse il se jura d'aller jeter un coup d'oeil à la bibliothèque dès que son emploi du temps le permettrait.

Assise au fond de la salle, derrière le jeune homme qui venait de rentrer dans la salle, Thynta ne perdait miette de la leçon. sa mémoire quelque peu défaillante la forçait à devoir se concentrer plus que la moyenne. Elle se souvenait même que son père lui avait déjà donné 20 fois la réponse à la question de leur professeur. Mais même si elle l'avait su, elle aurait préféré se faire toute petite : C'est que derrière son air angélique semblait se cacher un véritable démon.

Sensation confirmée par les yeux glacés qu'elle avait tourné à l'arrivée du Cerconor. Celui-ci se posta donc devant elle, permettant de la cacher un peu mieux au regard inquisiteur de Calaelen.

"-Alors se qui résulte d'une métamorphose ratée est un hybride."

Thynta griffonna la réponse de l'élève sur son parchemin sans même attendre que le professeur l'ait validée.

(Désolée encore XD)

Lena était depuis un moment dans cette matière qui la fascinait, mais comme d'ordinaire elle ne parla pas du tout, silencieuse, méfiante des enseignants et des élèves. Trop habituée aux brimades des uns et des autres de son monde d'origine, la petite demoiselle aux cheveux de feu prit des notes en silence, notant les réponses corrigées par l'enseignante de ses camarades. Elle était bien trop timide pour oser exprimer son avis sur une matière qu'elle ne connaissait pas encore très bien, les métamorphoses.

Mais elle était fascinée par cette matière. Un hybride ? Ah oui ces créatures étranges qui étaient constituées comme si elles avaient été faites avec du collage maison d'enfant ! Elle hésitait à poser une question, guère confiante. Et si elle passait pour ridicule ? Que faire ? Que dire ? Bon il fallait bien se lancer à l'eau un moment ! Elle leva la main, attendant qu'on lui donne la parole, avant de demander d'une voix douce et hésitante, trop rarement entendue sans nul doute :

- Excusez moi madame, mais est ce que l'on peut ainsi considérer les chimères comme des créatures hybrides ? Comme celles dont l'on parle dans les légendes moldues... ?

Elle croisa les doigts mentalement, espérant ne pas dire une grosse bourde qui la rendrait aussi pourpre que ses cheveux ><

Thynta se sentait très excitée par l'idée de pouvoir faire enfin sa première métamorphose. Elle savait que cela serait difficile, après tout le monde le disait, à commencer par son enseignante.
Elle copia attentivement les consignes données, et attendit que le tumulte autour des tasses se fut calmée pour aller s'en chercher une.
Elle entendit déjà quelqu'un faire un essaie, et se dit qu'il fallait surement un peu plus de concentration, et de calme. Elle préféra également ne pas voir ce qu'il en avait fait : ne jamais se fier au le travail des autres, voilà ce que son père lui avait répété, chacun avance à son rythme.

Elle se reposa à sa table, regarda la tasse en porcelaine fine, se perdit un instant dans ses desseins basiques de fleur. Elle décida ensuite de s'imaginer le verre à pied. Elle voyait un pied circulaire dont la tige serait ondulée, comme les fleurs des motifs de la tasse. Mais elle se dit que cela serait trop osé. Cependant elle n'arrivait pas à se sortir cette image de la tête. Elle souffla un instant, et vida son esprit de tous les bruits et murmures des autres sorciers. Puis elle se répéta mentalement à plusieurs reprises la formule magique feraverto, en pensant à bien accentuer la première syllabe et insister en roulant le o, comme le professeur leur avait conseillé. Elle buta quelques temps avec le O, puis une fois qu'elle eut l'impression de le maitriser, elle commença à le chuchoter devant sa tasse. Une fois, deux fois, trois fois. Cela lui sembla à peu près correct. Presque tous les sorciers avaient déjà tenté une métamorphose.

Elle prit sa baguette, et s'entraina quelques instants à faire le mouvement, comme un rond qui monte et qui redescend frôlé la tasse.
"ok, se dit-elle, maintenant vas-y".
Elle évita de trop se décevoir, lorsque ces trois premières tentatives échouèrent. Elle songea plus fort encore à son verre à pied, à sa tige toujours ondulée, et recommença. Elle laissa glisser le O à la fin de son mot et, avec un sourire plutôt satisfait, elle vit la tasse devenir translucide, puis verre, se lever et former un pied circulaire, et ho! miracle, avoir une tige légèrement ondulée et cependant ne pas être de travers ! Elle qui pensait que ça ne fonctionnerait pas ou vacillerait ! Le récipient était légèrement petit selon elle, mais cela faisait malgré tout un bon verre à vin ! ( il lui semblait que c'était à cela que servaient les verres dans le monde moldu !)
Elle attendit donc que l'enseignante vienne noter son travail, mi ravie mi stressée.

Jules écouta attentivement les consignes du professeur, puis il se leva avec un peu de nonchalance, il faut l'admettre, pour aller chercher une tasse de thé. Il revint s'assoeir en ruminant dans sa tête... Changer une tasse de thé en verre à pied ! A quoi bon ? Ca nous servira jamais à rien ! Y a des magasins pour en acheter ! En plus une fois qu'on l'a changer en verre à pied, et qu'on veut boire du thé : eh ben c'est loupé ! Plus de tasse de thé ! C'est vraiment stupide ! Il trouva pour le coup son dernier argument très intéressant et ne manqua pas de la noter pour s'en resservir à l'occasion !

Assis devant sa table, il avait plaçait au centre de celle-ci cette tasse de thé. Avec ses motifs chinois, elle semblait le regarder avec des petits yeux mesquins. Elle avait son bras replié sur sa hanche dans la poche de son pantalon de porcelaine, prête à dégainer un pistolet garni de nacre (ce qui d'aventure permettait de la saisir avec fermeté et de la porter à la bouche) qu'elle tenait ostensiblement caché. Jules ne se laissa pas tromper. Il toisa son ennemi, dévisagea la future victime, et tira plus vite que son ombre sa baguette. Le vent des sortilèges lancés par les élèves, fouettaient leur visage à tout les deux. Jules replaça une mèche de cheveux sous son chapeau qu'il avait quitté en rentrant. La lumière du soleil pénétrait à travers les rideaux, asséchant l'air et faisant plané une atmosphère aride, presque désertique. Sans ciller, ni cligner des yeux pour ne pas trahir son geste rapide et brusque, Jules abattit sa baguette aussi furtivement qu'il le put. Il prononça avec emphase la formule, roulant le "o" et sûrement les autres lettres avant comme une boule de paille déboulant sur le sol. Le temps se suspendit le temps que le sort atteigne à temps la victime.

Le résultat ne se fit pas attendre. La tasse se tortilla de douleur, essayant un instant de refuser le sort. Puis force est de constater qu'elle avait perdu d'avance face à ce cow-boy de la métamorphose. La anse se décolla, s'enroula sur elle-même, puis fusionna avec le corps principale. Celui-ci tiré par une gravité céleste invisible se tendit et doubla de taille. Comme prit d'un haut-le-coeur, le ventre de la tasse se crispa et tout ce qui se trouva en dessous du centre de la hauteur se vit comprimer en un petit tube. Ses entrailles désormais en purée, la tasse de pu se retenir et une flaque ronde se répandit à ses pieds. Ce fut le coup de trop, perdant peu à peu des couleurs, la tasse vit son teint déjà blanc devenir pâle, blafard, transparent, translucide, diaphane, puis clair comme de l'eau de roche.

Jules n'en revint pas. Se tenait devant lui un verre à pied ! A peine eut-il penser ça, que la tasse... enfin le verre se dégonflait. Comme un ballon de baudruche dont l'air s'échapperait, le verre s'affaissa sur lui même. Le pied se tordit, puis tout son corps se coucha sur la table jusqu'à s'aplatir complètement, pas plus épais qu'une galette bretonne. Et en galette Jules s'y connaissait ! Le désespoir l'envahit, d'autant plus que la professeur approchait. Mais non contente de ridiculiser son bourreau la tasse rancunière, désormais verre tout flasque, dans un hoquet d'agonie ressortit son bras en porcelaine !

Jules dut admettre son échec, et n'avait surtout plus de tasse pour recommencer. Les pas désormais derrière lui signifiaient clairement que Mlle Calaelen avait vu le désastre. Peut être pourrait-elle lui expliquait ses erreurs ! C'était un bon élève et il apprenait vite, du moins à l'école moldue. Il attendit la sentence...

Lorsque Jules entendit les pas feutrés de la professeur il se fit tout petit. Il pensa même jeter un sort de disparition à son travail mais heureusement il n'en eut pas le temps. Il s'en mordit les doigts aussitôt qu'elle s'écria en voyant son chef d'oeuvre. Il se dégonfla lui aussi et se fit aussi plat que sa tasse... et pourtant !

Elle lui expliqua alors qu'il fallait être gentils avec l'objet en question. Jules la regardait avec intérêt évitant de laisser transparaître son incompréhension. Parler avec une tasse, l'amadouer, la séduire presque... Jules était perdu d'avance, ça n'avait jamais été un lover ! Tant pis il ferait sans. Quoiqu'il en soit lorsque Mélusine passa ses doigts fins sur la masse informe celle-ci se remodela en un verre à pied cristallin.

La professeur lui annonça qu'elle n'avait absolument rien fait, mais juste laisser la tasse accepter son sortilège. Jules resta sceptique, et il ne sut définir s'il était sceptique parce que une tasse puisse oui ou non accepter un sortilège ou parce qu'il doutait d'avoir pu créer un verre aussi beau. Il se demanda si on pouvait l'emporter à la fin du cours, mais il n'osa pas poser la question !

Il remercia Mme Calaelen pour son conseil et encore plus pour les points. Ce n'est que lorsqu'elle partit qu'il se retourna vers Thynta la narguant en lui tirant la langue !

La jeune sorcière avait été très contente du résultat de sa tasse, et que cela ait pu faire remporter à sa famille quelques points. Elle ressentit une pointe de fierté, et se promit de faire comme Mélusine leur avait dit : se concentrer un peu plus sur l'image qu'elle voulait projeter.
Très bien, se concentrer, elle savait qu'à présent il faudrait le faire un peu - beaucoup- plus que de coutume.
Elle avait maintenant hâte d'être au prochain cours pour retenter de nouveau l'expérience ! Mélusine avait l'air d'être une excellente prof, on voyait de quoi elle parlait ! Contrairement au cours de Pipistrel qui avait été un peu flou - quoiqu'il faut la comprendre, la pauvre c'était son tout premier cours ! -. En tous les cas, malgré le respect qu'elle portait à ses enseignants, Thynta était sûre d'une chose : jamais elle n'irai se risquer dans ce métier ! Et puis elle entendait toujours les élèves dire du mal des enseignants, aussi gentils et respectables soient-ils ! Enfin, seul Albertin Fermafoin ne trouvait rien à redire, même pour Régina Kroust, il avait une liste de compliments assez impressionnants ! Lèche botte !

La jeune fille, ravie, prit ses affaires et commença, comme tous les élèves, à se sauver - les cloches de la fin du cours commencaient à retentir et la professeur finissait de donner ses conseils et ses avis -. Elle vit Jules devant elle, se tourner, et la narguait en lui tirant la langue !
Nan mais lui alors ! se dit-elle, mi-désespérée mi-amusée ! Tout cela parce qu'il avait quelques points de plus.
Elle le rejoignit et pour se moquer un peu lui lança : " alors tu as une touche avec ta tasse ? "

La jeune Loupocan était arrivée tard dans la soirée la veille, c'était sa première journée à Beauxbatons. Elle avait était répartie chez les Loupocan et avait pu admirer leurs magnifiques appartements ainsi que la grande salle dans laquelle elle avait dinée. Le reste du château lui était encore totalement inconnu. Bien que timide la jeune fille était curieuse et elle était déterminée à partir à l'exploration des nombreux étages et coins secrets du château ainsi que du parc qui s'étendait autour de celui-ci. Mais pour le moment place aux cours !

Consciencieuse comme toujours elle était arrivée tôt en cours de métamorphose de façon à choisir une bonne place, ni trop au fond (place des fauteurs de troubles) ni trop devant. Une place qui lui permettait de rester discrète. Durent le début du cours elle avait consciencieusement pris en notes les informations données par leur professeur et par les élèves de la façon la plus claire et la plus organisée possible. Lilith n'avait jamais était une élève particulièrement douée mais, elle était rigoureuse.


Ils allaient maintenant passer à la partie du cours qui inquiétait le plus la jeune fille : la pratique. Pour ce premier cour ils avaient à transformer une tasse à thé en verre à pied. Un exercice que la jeune Loupocan savait particulièrement simple par rapport à la métamorphose d'être vivants, mais qui lui semblait quand même insurmontable. Tendue elle suivie les autres élèves vers une petite table ronde au fond de la classe pour y prendre une tasse. Elle retourna lentement à sa place et sortie d'un geste maladroit sa baguette en murmurent vaguement la formule. Bien entendu rien ne ce produisît, il fallait quand même un peu plus de volonté pour jeter un sort ! Elle regarda autour d'elle, certains élèves commencer déjà à obtenir un résultat.

Lilith ce repris. Respira un grand coup, attrapa sa baguette plus fermement et dit d'une voix claire.

_"Feraverto"

A sa grande surprise le résultat était loin d'être catastrophique. Bien sûr le verre semblait encore bien fragile et n'avait pas encore la transparence exacte du verre, de plus son pied avait gardé une forme vaguement courbe qui rappelait l'anse de la tasse, mais tout de même il s'agissait bien d'un verre à pied.

Un joli sourire illumina le visage de la jeune fille.