Premier Repas (Ouvert à tous !)

☆ MENU DU JOUR ☆

- Diverses Salades -
- Carpaccios de Viandes et Poissons -
~°~
- Pigeons à la Poudre de Corne de Lutin -
- Millefeuilles de Légumes de Saison -
- Spaghetti de Betteraves du Sorcier -
~°~
- Fromages Secs et Frais -
~°~
- Macarons aux Fruits Rouges -

.Le temps est ensoleillée, le ciel est d'un bleu clair,
les vents sont gorgés des dernières chaleurs de l'été.

Qu'il était long le chemin vers la Grande Salle à Manger... C'est qu'il fallait, en sortant des cours d'Histoire, traverser le viaduc menant vers l'Aile Magistrale, passer le Hall enclavé, quelques escaliers, pour enfin en finir avec cette cours d'Honneur aux pavés cabossé. Un supplice pour les vieux os de Régina, un calvaire pour sa jambe en bois... Et dire que si elle avait pu dispensé les cours de sortilèges, sa salle aurait été si proche... Et après tout... Pourquoi Romulus tenait-il temps à ce qu'elle mange dans la Grande Salle ? Son bureau la contentait très bien...
Elle poussa une petite porte réservée à l'entrée des professeurs et entra dans la salle à manger. Elle était si vaste : autant qu'encore entièrement vide. Il fallait que Régina se dépêche de manger pour éviter l'arriver massif de ces monstres affamés et sans gêne... Ces morveux assoiffé de sodas et de sottises, bien avant d'être assoiffés de savoir et de connaissance ! Mais manger rapidement était très compliqué... Surtout depuis qu'elle n'avait qu'un rustique dentier en guise de dents !
La vieille sorcière grimpa difficilement sur l'estrade réservée aux enseignants, et s'assit à la table. En voyant le menu, il lui vint une douce nausée... Romulus n'avait pas perdu ses habitudes gastronomiques... Elles étaient toujours aussi subtiles et innovantes : et donc, Régina les trouvaien évidemment répugnantes, ou bien sans intérêt !
Heureusement, elle avait amené un petit sac contenant de quoi se rassasier convenablement. Elle y sortit un vieux pâté de foie, et une demi tête de porc bien marinée, une fiole d'alcool de prune, et même un dessert délicieusement gluant et coloré. Quel calme, que de manger à 11 heures !

Les sept aiguilles de l'horloge défilèrent en même temps que diminuait la bonne couenne de son plat. Mais ce fut déjà midi, et les portes de la Grande Salle s’ouvrirent alors que Régina n'avait pas encore fini...

Famille : Adulte Date d'inscription : 03/08/2011 Métamorphose

Un bruit de papier que l’on déchirait rageusement se fit entendre suivit d’un râlement plus que motivé dans le bureau de la directrice adjointe. La jeune femme venait de lire le menu élaboré par Romulus. Encore de la haute gastronomie pour les petit palais indélicat de leur élèves ingrats. Dire qu’elle se serait damnée pour un bon burger dégoulinant de graisse et de sauce. Mais bon, elle devait se conformer au choix du directeur et montrer l’exemple en mangeant… du lutin! A ça non! Elle refusait, c’était vraiment trop immangeable ça. Elle qui croyait qu’il l’avait enlevé de la carte, c’était ratée. Cela faisait une demi heure qu’elle se demandait si elle allait descendre dans la grande salle pour partager, avec les autres professeurs, le repas du midi. Elle pouvait tout aussi bien rester dans son bureau et se faire monter le burger de ses rêves. Un pain délicieusement toasté, avec un bon steak grillée, une rondelle de tomate, une feuille de salade et une tranche de bacon. Rien que d’y penser elle en salivé et son ventre gronda famine fort peu discrètement. Ce fut donc en soufflant, râlant et pestant tout ce qu’elle pouvait que la jeune femme sortie de son bureau en claquant la porte plus brutalement qu’elle l’aurait voulut. Mélusine fini par hausser les épaules et avança d’un pas digne et décidé dans le couloir pour se rendre dans la salle prendre son déjeuner. Contrairement à la majorité des professeurs, la jeune femme arriva par la porte principale de la salle, accompagné des premiers élèves qui venaient se restaurer. Rapidement elle rejoignit sa place entre le directeur et le professeur Debussy. Il y avait déjà un professeur assis et qui n’avait pas l’air de manger ce que le directeur avait prévue. Si cela n’avait pas était Kroust, elle l’aurait félicité pour son choix judicieux. Mais elle se contentât d’un hochement de tête des plus cordiale en guise de salutation. Une odeur lui piqua le nez et son regard se dirigeât vers le plat principal et la jeune femme eu un haut le cœur. C’est lorsqu’elle surpris le regard anxieux de certain de ses élèves qu’elle se servit un copieuse assiette en souriant, confiante. Mais lorsqu’il eurent tourné la tête, elle marmonnât une formule qui changeât son plat en une superbe salade composé de tomates, mozzarella et de jambon cru. Elle espérait que Romulus ne lui en tiendrait pas rigueur.

- Bon appétit!

Et c’est joyeusement que Mélusine planta sa fourchette dans son assiette pour en savourer son délicieux contenue. Dès la première bouchée, la jeune femme poussa un soupir d’aise et s’affaissa un peu dans son fauteuil. Son regard balaya la salle surveillant silencieusement l’ensemble des êtres qui faisaient résonner dans la salle des cris, des rires, des bruits de couverts et des raclements de chaises dans tous les coins. Cela lui mit du baume au cœur et elle reprit la suite de son repas silencieusement, consultant le programme de son prochain cours de métamorphose entre deux bouchées.

Date d'inscription : 08/09/2011 Herbologie

Jules arriva un peu avant midi dans la grande salle à manger, il avait l'habitude des selfs des écoles moldues où il fallait faire la queue pendant plus d'un quart d'heure, si bien qu'à présent il avait l'habitude de manger vers les 11h50. Il du également admettre qu'il avait préféré arriver en avance afin de ne pas avoir la lourde de tâche de trouver une place sur une table où tout le monde se connaissait déjà. C'était toujours difficile les premiers repas en communauté, comme si le fait de manger relever d'une faiblesse qu'il fallait à tout prix cacher aux autres individus.

Il vit quelques personnes déjà attablés dans la salle. Il remarqua d'ailleurs une vieille femme à l'allure agressive et au regard maléfique assis à la table des professeurs, Jules éprouva un frisson de terreur en croisant ses yeux sombres derrière la fumée vaporeuse du plat qu'elle mangeait. Il espéra ne pas à l'avoir en tant que professeur, c'était sans compter évidemment le cours d'Histoire de cette après-midi, mais ça il ne le savait pas encore...

Il choisit une table au hasard, il verrait bien ce que lui apporterait le carillon de la cloche lorsqu'elle sonnerait midi et parallèlement l'arrivée en masse des élèves. Au dessus de la table flottait le menu sous une délicieuse image de macarons, il eut une soudaine envie d'être déjà au dessert. Jules adorait la cuisine, voir la gastronomie. Les revenues de son père permettaient à la famille de sortir parfois au restaurant, et des fois encore plus rares quand la famille était réduite, de sortir dans un gastronomique. Jules adorait ces fois là... Sa scolarité à Beauxbâtons allait changer à jamais son rapport à la cuisine.

Jules se servit de l'entrée, il goûta aux différentes salades pour découvrir, mais se servit de bonnes tranches de carpaccio. Il craqua particulièrement pour les carpaccio de poisson dont il ne reconnut même pas la provenance ! Mentalement il repoussa l'image des macarons, il préféra finalement déplacer sa hâte pour le plat de résistance, les intitulés promettaient vraiment beaucoup !

Elle n'aimait pas les heures de repas, car elles étaient toujours synonymes d'affluence, de foule angoissante et de mille et un visages inconnus qui la dévisageraient encore et encore lui feraient peur, l'intimideraient, et ne lui donneraient envie que d'une chose : manger au plus vite et s'enfuir dans un lieu plus calme comme le dortoir, la bibliothèque ou son lit ! Il n'était que midi et déjà elle était un peu fatiguée par toutes les nouvelles choses qu'elle découvrait et apprenait en si peu de temps.

Ce monde était bien plus fascinant que celui de ses origines, bien qu'un peu peuplé à son goût. Tout était comme dans ses rêves, aussi féérique, aussi... aussi... Déjà apprendre qu'un vulgaire bout de bois amélioré pouvait créer des miracles et de la magie était une chose en soir à accepter. Son "bout de bois" à elle était selon le vendeur composé de bois de laurier blanc, le laurier de sa région, avec une sorte de plume rouge de phénix à l'intérieur, d'une vingtaine de centimètres, très léger, souple et rapide. Mais elle n'arrivait pas encore très bien à s'en servir, bien qu'elle apprenait relativement rapidement son affaire...

Il n'y avait encore pas grand monde lorsqu'elle entra et garda le regard baissé devant l'assemblée des adultes, affichant brièvement un timide et léger sourire au seul camarade de son âge d'une autre "famille" que la sienne qui était un peu plus loin, et refusant de manger seule, elle osa s'approcher de sa table et s'asseoir à deux places de lui, regardant les plats avec une infinie curiosité. Cela sentait si bon ! Par où pourrait-elle commencer ? Sans un mot, le regard grisé toujours perdu dans le vague, elle se servit en carpaccio, de quantité raisonnable, sans oser dire un mot à son presque voisin. Elle n'avait jamais la parole et le premier pas facile entourée d'inconnus !

Date d'inscription : 08/09/2011 Herbologie

Ce qu'il y avait à manger était vraiment exceptionnel ! Ce n'était que l'entrée et déjà Jules était émerveillé par l'explosion de saveur dans ses papilles. Décidément les cantines moldues étaient complètement hors-courses ! Lorsqu'il finit son assiette et du se servir de plut de résistance, Jules hésita un instant, il ne pouvait pas ainsi goûter de tout, tout les jours. Non pas qu'il faisait attention à sa ligne, mais le malaise d'un repas trop copieux pouvait durer jusqu'au soir ce qui n'allait pas de pairs avec des heures de cours ! Il se résigna à prendre le millefeuilles de légumes : assez de viandes pour aujourd'hui, de toute façon il en avait pour sept de Beauxbatons, de ses cours, et de sa cuisine ! Il aurait le temps de tester chacun des plats reconnus du monde sorcier !

La salle s'était à présent rempli et le brouhaha des élèves avait une certaine présente oppressante sur le première année. Il chercha quelques points de repères, mais n'en trouva aucun. Il ne vit pas Irwin et un sentiment de déception inexpliquée l'envahit. Se faire des connaissances ici lui apparut soudain très improbable. Puis finalement...

Une explosion de feu s'approcha de lui, une jeune première année s'attabla en face de lui. D'une main leste et timide elle rassembla sa chevelure rouge chatoyante sur sa droite, et Jules se demanda si le contact avec ses cheveux était aussi brûlant et insoutenable qu'il le promettait. Elle se servit discrètement des entrées sans dire mots. Jules laissa passer quelques minutes, il ne voulait pas brusquer sa future interlocutrice, car évidemment il allait lui parlait. Il était réservé oui mais pas timide, et comme il s'agissait d'une première année où qu'elle semblait l'être, il ne ressentait pas cette désagréable sensation d'infériorité.

"On va pas rester assis l'un en face de l'autre sans parler non ? annonça-t-il avec un sourire sincère cherchant à dissimuler le côté agressif de sa phrase dans une tonalité humoristique, Je m'appelle Jules ! Je suis en première année, toi aussi tu viens d'arriver ?"

"On va pas rester assis l'un en face de l'autre sans parler non ?

Surprise, la petite demoiselle aux longs cheveux de feu redressa son regard du plat dont elle venait de se servir, une tranche de carpaccio encore accrochée à sa fourchette. Elle mangeait rapidement, par habitude, mais essayait de savourer les mille et un délices de cette nouvelle cuisine. Ses yeux gris perle sombres et méfiants finirent par accrocher ceux d'un garçon de son âge aux cheveux châtains et aux yeux bruns qui avait prit ce ton limite agressif, et elle recula légèrement, cessant de manger. Elle n'aimait pas ces tons agressifs, les garçons seraient donc tous les mêmes, où que l'on aille ? S'il était aussi méchant tout de suite, il ne valait pas la peine qu'elle s'attarde sur son cas, alors elle prit la tranche de carpaccio et continua de manger sans demander son reste, avant que les paroles suivantes du garçon ne l'interrompent de nouveau, attisant sa curiosité toute naturelle :

"Je m'appelle Jules ! Je suis en première année, toi aussi tu viens d'arriver ?"

Un mince sourire vint errer sur ses lèvres couleur cerise, finalement il n'avait plus l'air si méchant, alors qu'elle terminait son entrée et regarda un bref moment les plats de résistance, elle s'empara des spaghettis, une valeur sûre pour tenir la journée, tout en regardant posément mais avec méfiance son camarade, elle se servit en pâtes :

- "Enchantée... je suis aussi en première année, comme tu as bien deviné. On m'appelle Lena. Je suis à Falconia, et toi ?"

Elle se demandait surtout s'il était du même monde qu'elle ou s'il était de ce monde ci. Car elle ne savait comment trop envisager ces nouveaux visages qui avaient l'air aussi effrayants qu'engageants pour elle, et sa phobie scolaire menaçait à chaque minute de pointer son nez au moindre filon d'agressivité résidant dans l'air. Lena était une fille introvertie, réservée, parfois dans la Lune, que certains assimilaient au cas de l'autisme léger. Mais qui peut savoir qui elle est vraiment, puisqu'elle même l'ignore totalement ? C'était décidément un complet voyage d'éducation et de plongée en soi même que de découverte d'un nouveau monde !

Date d'inscription : 08/09/2011 Herbologie

La jeune fille lui répondit avec un peu de réserve, elle était bien en première année et était à Falconia. Il ne voulait pas l'assaillir de questions pour ne pas paraître indiscret, alors il parla un petit peu de lui. Il lui apprit qu'il était un peu perdu dans ce grand château, car même si sa mère était sorcière, il n'avait jamais vécu dans un univers totalement sorcier. Il précisa que son père était chirurgien à Brest, c'était pour ça !

Il parla ensuite un peu de son arrivée à Beauxbatons et de ses difficultés en métamorphose, c'était impensable ! A plusieurs reprises il ponctua sa tirade par une exclamation sur le mille feuilles au légumes ! C'était une merveille ! J'amais il n'avait mangé un truc pareil ! A tomber par terre... Avant d'en placer un dernière il se révisa, peut être était-ce un peu trop insistant !

"Enfin je parle un peu beaucoup de moi, mais c'est difficile de jongler avec la politesse, il faut pas parler de soi, ni trop poser de questions ! Pas vraiment simple ! Ses propos le firent sourire, puis il ajouta, Et puis comme ça tu me connais un peu et toi aussi tu peux m'en dire autant sur toi ! T'as déjà eu le cours d'Histoire d'ailleurs ? Je l'ai dans l'après-midi je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre..."

L'odeur de pigeon se faufila jusqu'au nez de Thynta. Cela lui rappela à quel point elle avait faim, et elle accéléra le pas jusqu'à la grande salle à manger. En arrivant elle se cogna contre un groupe d'élèves, mais ne le remarqua même pas, tant elle fut époustouflée par la grandeur, la prestance, la magnificence de la salle. Par sa luminosité, sa vitalité. Par sa fraicheur, son ancienneté.

"Papa ne m'avait pas trompé..." pensa-t-elle, la bouche béante, sous le regard mauvais de ce groupe de troisième année qu'elle avait percuté.

Le bruit des couverts qu'on frappait avec effervescence dans la chaire tendre du pigeon, les glous-glous des jeunes sorciers assoiffés, le brouhaha de la salle, toutes ces choses la sortirent de sa torpeur. Son ventre se tordait dans tous les sens, et on aurait dit que c'était plus lui que ses pas qui la menèrent à une petite place en bout de table.
Sans prendre le temps de respirer elle se servit une grosse assiette de pigeon et commença à le dévorer. Puis se disant que peut-être on l'observait, elle se réfréna et commença à vraiment savourer son repas. De la poudre de corne de lutin, l'une des meilleures choses qui soient au monde ! Il est vrai que Thynta était le genre de jeune fille plutôt gourmande, et elle avait pris l'habitude d'apprécier tout ce qu'on lui présentait dans son assiette. elle aimait tout, ou presque.
Ses yeux se posèrent sur le carpaccio de poisson... Elle hésita, et de sa fourchette fit de nombreux va et viens, de son assiette, au poisson, du poisson, à son assiette.

"- c'est quoi comme poisson ? " demanda-t-elle d'une voix timide au garçon d'à côté qui discutait avec une fille aux jolies cheveux couleur de feu.
"- chais pas " répondit celui-ci, à moitié occupé à mastiquer et à discuter avec l'autre sorcière.
Thynta préféra ne pas tenter le diable. Le carpaccio de sèche était assez célèbre dans sa région, et elle ne voulait pas savoir si ici s'en était de même. Elle se servit donc un peu de millefeuille pour accompagner son pigeon et continua son repas dans le silence de sa rêverie.

Date d'inscription : 08/09/2011 Herbologie

Pendant que Jules racontait sa vie à la Falconia, une nouvelle première année s'installa à la table. Décidément les premières années attiraient les premières années, ils devaient s'agir d'un banal magnétisme, mais qu'est-ce que c'était efficace !

Lorsqu'il vit la nouvelle il ne put s'empêcher de la trouver jolie, elle était blonde et avait des yeux d'un bleu magnifique. Cependant son attitude avait quelques chose d'étrange, au-delà du fait qu'elle soit nouvelle. Elle avait dans les yeux une vive lenteur, comme si elle pensait à plein de chose en même temps. Mais c'est lorsqu'il la vit manger que le charme tomba... C'était encore une allumée !

Il en avait rencontré dans le monde moldu, ces personnes complètement ailleurs qui répondent toujours à coté de la question. Ceux sont des gens gentils, mais qui ont toujours une certaine difficulté à s'intégrer socialement et intellectuellement dans un groupe. Et Jules avait déjà donné...

C'est pourquoi lorsqu'elle lui demanda qu'elle était le poisson, il répondit sèchement... Elle ne s'en rendit pas vraiment compte, mais il éprouva dès le début un léger sentiment qui même s'il ne voulait pas l'avouer ressemblait à du remord. Il continua à manger son milles-feuilles en silence. Mais justement le silence le dérangea, et dans un profond soupire il s'adressa à la nouvelle :

"Je crois que c'est du Strangulot, mais je suis pas sûr, j'en ai mangé que rarement chez moi ! Mon père n'avait pas trop confiance dans les poissons sorciers !"

La jeune Cerconor finissait son assiette. Elle espérait bien que les repas seraient tous aussi succulents. Ils lui rappelèrent cependant ceux de sa mère, et un bref instant elle sentit de la tristesse d'être aussi loin de ses parents...
Elle était très proche de sa mère, seule moldue de la famille, et orpheline. C'était son seul lien avec un monde qui l'intriguait beaucoup. Sa mère lui en racontait beaucoup d'histoire, mais à vrai dire elle semblait en garder un goût amer et préférer la compagnie des sorciers. Thynta se sentait ridicule de devenir ainsi mélancolique, alors qu'il s'agissait de son premier jour à l'école et que tout était fantastique !
Elle se força à lever les yeux. Tout de suite il lui sembla remarquer les premières années, tous un peu seuls, ou un peu timides, discutant de manière gênée avec d'autres premières années. La jeune fille n'était pas vraiment sociable. Elle haussa les épaules et s'apprêtait à se servir de fromage frais lorsque le garçon d'à côté se tourna vers elle en se raclant légèrement la gorge afin de se manifester.

"Je crois que c'est du Strangulot, mais je suis pas sûr, j'en ai mangé que rarement chez moi ! Mon père n'avait pas trop confiance dans les poissons sorciers !"

Surprise, encore peut-être sous le coup de l'émotion, elle répondit par un bref "ho !..."
Il lui fallut quelques secondes pour comprendre que le garçon parlait du carpaccio, quelques unes encore pour l'observer, avec ses cheveux légèrement en bataille, ses yeux pétillants, assoiffés de découverte, attendant une réponse de sa part.
"merci, c'est que tu vois j'avais peur que ce soit de la sèche !" dit-elle en rougissant, se rendant compte qu'elle avait certainement du avoir l'air un peu à l'ouest.

Puis elle se retourna directement sans faire plus attention à son voisin de table et piqua dans le carpaccio pour vérifier cela.

(Désolée, j'étais prise ^^)

Elle ne sut trop quoi répondre à son premier camarade, la parole lui venait très lentement, quand ils furent rejoints rapidement par d'autres élèves de leur âge. Elle les observa en silence, se repliant, de nouveau discrète, pour mieux les observer. Elle répondrait plus tard au si gentil Jules, elle ne voulait pas les interrompre, maintenant qu'elle avait été trop lente à formuler sa réponse. Elle baissa ses yeux gris vers les pâtes et les mangea en silence, ses yeux de perle glissant sur les nouveaux visages.

Les différentes maisons étaient rassemblées : si ses souvenirs étaient bons, Falconia, Cerconor et Loupocan. Elle regarda leur étrange repas avant d'oser reprendre la parole et de souffler doucement, honteuse de ne pas savoir de quoi ils parlaient :

- "Ca ressemble à quoi un strangulot ? C'est une créature de ce monde ?"

Elle au moins n'avait pas à se poser de questions sur ses pâtes ! Elle mangea doucement tout en attendant la réponse de ses camarades.

Date d'inscription : 08/09/2011 Herbologie

[Ravi de te revoir ! Smile

]

Jules se repentit aussitôt de sa tentative de sociabilité auprès de la jeune blonde. Elle avait alors été surprise de sa réponse, et avait rajouté par politesse un légère phrase sur la sèche dont il ne compris pas le sens totale. Il n'insista pas, d'autant plus, que Lena, d'une voix très gênée, demanda ce qu'était un strangulot.

A cet instant précis Jules finissait son feuilleté et il avait renoncé depuis longtemps à se resservir. Même si le milles-feuilles était au-delà de ses attentes culinaires, il était hors de questions de manger une bouchée de plus. Toutefois, à la suite de la question de la jeune fille, il ne put s'empêcher de repenser au carpaccio... il se mordit la lèvre d'envie, prêt à se reprendre juste une petite cuillère !

"Un strangulot c'est un animal marin très peu connu des moldu. C'est pas très gentils, ça a de longs doigts comme des tentacules qui attrapent les proies pour les noyer. J'en ai vu un qu'une fois en vrai, dans un aquarium, il étranglait une souris que son maître venait de lui donner... c'était horrible !"

Au souvenir de ce repas meurtrier, il perdit d'un seul coup l'appétit, en tout cas pour le carpaccio. Il se servit alors un peu de fromage blanc et un gros macarons aux framboises ! Il lui fallait du sucre pour affronter le cours de Kroust dont il ignorait encore l'existence...

La jeune Thynta avait écouté la conversation de ses camarades. Elle avait tout de suite été attirée en comprenant que la jeune fille aux cheveux de feu venait du monde moldu, une fois qu'elle eut demandé ce qu'était un strangulot.

Remettant une mèche blonde qui lui tombait devant ses yeux, elle profita de la réponse de son voisin pour se risquer à demander :

" c'est un peu comme les serpents dans le monde moldu non ? Ils égorgent leur proie, qui sont des souris, je crois ? "

Premier Repas (Ouvert à tous !) Oeuf_j10

[Pondu le 7 avril à 20h11]

La jeune fille, en face, la regarda un peu étonnée, et comme gênée d'avoir si vite été cataloguée comme appartenant au monde moldu. Mais la Cerconor lui lança un regard plein d'une envie de connaissances qui semblait faire tomber les appréhensions de la Falconia.

"enfin, je ne voudrais pas dire de bêtises " se sentit obligé de rajouter Thynta. Elle avait peur de paraître trop ridicule en fait, car elle savait bien que chez les sorciers, les serpents n'étaient pas méconnus, qu'une voisine d'après ses souvenirs en avait un, mais son père, bien que sorcier fameux, les avait en horreur et évitait donc toujours leur présence.
Mais bon, elle était plutôt habituée à se sentir ridicule, et elle se rassura en se disant que la jeune fille aux yeux bien gris, bien mystérieux, ne savait peut-être pas grand chose du monde sorcier. Puis elle songea que c'était un bon moyen pour en connaitre plus sur le monde d'où venait sa mère et qui la fascinait tant. Et c'est donc avec un sourire poli qu'elle en attendit sa réponse.

"Un strangulot c'est un animal marin très peu connu des moldu. C'est pas très gentils, ça a de longs doigts comme des tentacules qui attrapent les proies pour les noyer. J'en ai vu un qu'une fois en vrai, dans un aquarium, il étranglait une souris que son maître venait de lui donner... c'était horrible !"

Lena se figea alors qu'elle prenait un peu de ses pâtes, enroulées à l'italienne autour de sa fourchette, encore plus livide qu'avant, et frissonna. Brr pas le genre de créature qu'elle apprécierait rencontrer, elle était si peureuse la pauvre petite demoiselle. Ses yeux gris furent effrayés alors qu'elle murmura d'une voix douce, un peu moins gênée :

"Une créature en mélange entre le poisson et la méduse alors, en bien moins gentil ? Brr, j'espère ne jamais en rencontrer, j'en ai déjà des frissons dans le dos !"

" c'est un peu comme les serpents dans le monde moldu non ? Ils égorgent leur proie, qui sont des souris, je crois ? enfin, je ne voudrais pas dire de bêtises ""

Lena recula légèrement, retombant dans le silence un moment, ayant peur en effet de se faire cataloguée et rejetée de nouveau, sa phobie menaçant de repointer le bout de son nez, la main tenant la fourchette tremblant légèrement, avant qu'elle ne capte le regard de la jolie blonde de son âge, dépourvu de méchanceté, mais emplit de curiosité. Pourquoi ? C'était elle l'ignare ici ! Alors pourquoi ? Elle se souvint d'avoir croisé une vipère dans le mur du garage dans son enfance, et approuva doucement avec un timide mais joli sourire :

- "Oui... les petits serpents s'en prennent au proies comme les rats, ils les étranglent, mais le pire c'est leur venin... c'est mortel des fois ! Là où je vivais, ils n'étaient pas très méchants, mais il y en a d'autres..."

- "Oui... les petits serpents s'en prennent au proies comme les rats, ils les étranglent, mais le pire c'est leur venin... c'est mortel des fois ! Là où je vivais, ils n'étaient pas très méchants, mais il y en a d'autres..."

La petite blonde fit de gros yeux étonnés, suivi d'une grimace dégoûtée, cependant bien loin du frisson de la Falconia quand elle s'était fait une image du Strangulot.

"Je ne pensais pas qu'il y avait des créatures vénéneuses dans ton monde ! J'ai tellement de choses à apprendre !"
Thynta avait lourdement insisté sur "tellement", en espérant faire comprendre à la fille timide qu'elle espérait en savoir plus de sa part.
Son voisin gesticula sur son siège, ce qui permit à la jeune fille de se souvenir de sa présence.

"Tu savais ça toi ?" lui demanda-t-elle en enfonçant son regard dans celui lumineux du jeune garçon. Ses yeux pétillaient comme ceux d'un enfant qui découvre un truc tout simple, sauf que ce n'était pas que attendrissant dans son cas, mais un peu dérangeant. D'ailleurs la Cerconor s'en rendit compte et tenta de rendre son visage plus neutre.

"Euh..." répondit-il dans le temps où elle changea de faciès.
Un léger bruissement sur la table se fit, et les desserts apparurent. Sans se rendre compte que le jeune homme avait entre-ouvert la bouche pour répondre quelque chose, elle se précipita sur un macaron, dégoulinant de framboises, et le mit presque tout entier dans sa bouche.
Sentant le regard des deux autres, elle fut plus délicate avec le second, et leur dit, sans même les regarder car il lui semblait avoir un peu de coulis au coin des lèvres : " c'est drôlement bon ça non ?"

Date d'inscription : 08/09/2011 Herbologie

La discussion suivait son cours sur les serpents et la Cerconor lui demanda si il connaissait ça. Avant qu'il ait eu le temps de répondre, elle se jeta sur les dessert comme une mouche sur le sucre. La comparaison de la mouche percuta son imaginaire, si bien qu'il la pensa, étrange comme elle l'était, en animagus secrète. Une petit mouche qui prenait un malin plaisir à voler de nez en nez, ricanant en voyant leur propriétaire loucher pour la regarder...

Il sourit de son idiotie, et sourit d'autant plus en remarquant qu'il avait commencé sa phrase sans la continuer. Il leur expliqua qu'il connaissait biensûr les serpents, qu'en réalité il venait d'un milieu de sang-mêlé, et qu'à la maison il avait plus côtoyait le monde moldu que le monde sorcier. D'ailleurs il y avait plein de choses qu'il ne connaissait pas chez les sorciers, alors que chez les moldus, il était allé à l'école !

Il confirma à la Cerconor que les macarons étaient extrêmement bons, pour confirmer ses propos il en reprit un aussitôt ! Et puis sentant l'heure du repas approchait de sa fin, il prit les devant et demanda à la Cerconor :

"Au fait c'est quoi ton nom ? Moi c'est Jules, je ne suis pas sûr d'avoir entendu le tien !"

Lena eut un sourire léger, se refermant dans le silence, ne sachant quoi dire de plus, et s'offrit l'opportunité d'observer tout ce qu'il se passait autour d'eux. Les autres élèves avaient l'air si calmes, disciplinés... étrange. Ce n'était pourtant pas la même ambiance que l'école scolaire qu'elle avait vécu chez les moldus... cela n'était pas aussi oppressant, aussi dérangeant, aussi...

Ayant fini son plat de résistance, elle se fit à regarder les desserts, et dans ses yeux si maitrisés d'ordinaire se mirent à scintiller de douces étincelles : elle adorait les macarons ! Ses parents en achetaient lors des grandes occasions ou des visites à la famille. Elle s'en empara d'un pour le goûter, le tenant méticuleusement entre deux de ses doigts fins avant de le porter à sa bouche et de le mâcher lentement, laissant le sucre fruité taquiner ses papilles, le premier goût puis le second touchant avec délice son palais. Elle était aux anges ! Elle continua d'écouter ses camarades sans rien, attentive mais discrète.

Thynta observa la Falconia mangeait délicatement son macaron. Elle se demanda si chez les moldus il y avait une sorte de règle qui stipulait que la politesse voulait de manger doucement, petit bout par petit bout.

Le garçon d'à côté la sortit de ses questionnements en lui confirmant que les macarons étaient bons. Elle s'essuya la bouche avec sa serviette en papier certes mais joliment brodée des initiales de l'académie : ABB. Puis elle se retourna vers le jeune homme pour lui répondre d'un sourire. Et alors qu'un léger vacarme se faisait sentir autour - la fin du repas était proche et déjà quelques jeunes sorciers quittaient la grande salle à manger pour rejoindre une salle de cours ou se sauver prendre l'air pur des jardins du château - il lui demanda :

"Au fait c'est quoi ton nom ? Moi c'est Jules, je ne suis pas sûr d'avoir entendu le tien !"
Elle songea que cela sonnait drôlement moldu comme prénom, puis elle répondit :
" C'est Thynta, enchantée Jules !"
Elle hésita un instant sur manger un dernier macaron alors que son ventre était sur le point d'exploser, ou de préciser l'origine de son prénom. A défaut de cela elle se rappela la jeune sang-mêlée et lui demanda :

" Et toi tu t'appelles comment ?" avec un grand sourire chaleureux, que sembla imiter son voisin, Jules.

Date d'inscription : 08/09/2011 Herbologie

Jules fini de manger ses macarons. Sûrement son macaron de trop ! Il ne le savait pas encore, mais il regretterait toute sa vie d'avoir manger ce macaron ! On ne prévoit jamais comment peut réagir le corps pour nous faire comprendre nos excès. Il ne s'en rendrait compte que trop tard...

Il trouva le nom de Thynta très étrange. Il voulut demander c'était quoi comme origine, mais la grande horloge de l'académie sonna la reprise des cours. Il n'écouta pas la question de la Cerconor. De toute façon elle semblait s'adresser à Lena !

Il leur sourit à toutes les deux, et s'excusant de son impolitesse à partir aussi brusquement, il récupéra ses affaires et son sac. Lorsqu'il se leva, ses couverts disparurent aussitôt. Assez subjugué par les sorts, il se demanda pour chez lui il devait les porter lui même à l'évier ! Un autre coup de carillon le rappela à lui.

"Je suis désolé les filles, mais je dois filer ! Je sais pas pour vous mais j'ai cours ! Je ne voudrais pas trop arrivé en retard, je ne connais pas encore le professeur !"

Avant de partir, il se trouva très peu cordiale, alors il rajouta : "Ravi de vous avoir rencontré ceci dit ! Et puis à ce soir, on pourra remanger ensemble je pense !"

Il sourit une dernière fois espérant soudainement qu'une feuille de menthe ne se soit pas glisser entre ses dents. Il continua alors à sourire en fermant discrètement les lèvres. Puis au dernier coup de cloche, il s'évanouit dans la foule.

Un coup d'horloge indiquant la fin du repas et la reprise des cours pour certains - ho tiens si Thynta regardait un peu mieux son emploi du temps, elle n'avait toujours pas enregistré si elle avait cours à cette heure-ci pourtant elle l'avait déjà sorti vingt fois depuis ce matin - retentit donc à la fois violemment pour bien se faire entendre et délicatement pour pas ne se faire pressante.
Le ding du carillon masqua certainement la réponse de la petite sorcière aux cheveux rouges dont les lèvres remuèrent doucement.
Puis Jules se leva leur adressant un sourire constipé :

"Je suis désolé les filles, mais je dois filer ! Je sais pas pour vous mais j'ai cours ! Je ne voudrais pas trop arrivé en retard, je ne connais pas encore le professeur ! Ravi de vous avoir rencontré ceci dit ! Et puis à ce soir, on pourra remanger ensemble je pense !"

Thynta le regarda disparaitre dans l'armée de petites orchidées, prit son sac et se leva à son tour en adressant un grand signe de la main accompagné d'un de ses célèbres sourires farouches à la sorcière face à elle qui avait l'air de se dépêcher de finir un macaron avant de partir. Elle eut en réponse un petit sourire faible qui masquait plutôt une bouche sur le point de déborder !
Alors qu'elle se sauvait, elle ne remarqua même pas ses couverts disparaitre par enchantement : elle était occupé à savoir où elle devait aller à présent, et quitta la grande salle à manger en rentrant encore dans un élève ou deux, ne regardant pas où elle mettait les pieds...

Je verrouille <3

» Une arrivée tardive (Ouvert a tous)
» Souvenir et honneur (ouvert à tous!)
» Un repas parmis tant d'autre
» À tout ceux qui se perdent [ouvert à tous]
» La demoiselle dans la cour (ouvert à tous! <3 )

Premier Repas (Ouvert à tous !)

Premier Repas (Ouvert à tous !)

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